N 31°12’46’’ E 121°27’24’' Mikel Bechu, Thomas Bellot, Liu Xuanyu, Marion Bocquet-Appel, Wang Yuhong, Zhang Ju
Session de préfiguration de l’école offshore, programme de recherche post-diplôme « création et mondialisation » de l’École nationale supérieure d’art de Nancy à Shanghai.' N 31°12’46’’ E 121°27’24’’Mikel Bechu, Thomas Bellot, Liu Xuanyu, Marion Bocquet-Appel, Wang Yuhong, Zhang Ju Session de préfiguration de l’école offshore, programme de recherche post-diplôme « création et mondialisation » de l’École nationale supérieure d’art de Nancy à Shanghai.
du 12 au 28 février 2015
vernissage le jeudi 12 février à 18h00
ouvert le jeudi, vendredi, samedi de 15h à 18h.
Trois jeunes artistes chinois et trois jeunes artistes français; des coordonnées géographiques pointant une petite salle de réunion; une vue du hall de l’une des trois grandes gares de Shanghai; une galerie dans laquelle on entre par la fenêtre. Il ne faut pas attendre de cette équation particulière un résultat particulier. Rien n’a été calculé. Il ne s’agit pas de stratégie mais de sérendipité. Des jeunes gens, à la recherche de quelque chose concernant l’art, se sont retrouvés là par un concours de circonstance et sans jury. Ils ont rejoint par curiosité et besoin d’échange la plateforme XiYiTang, devenue grâce à Christian Debize l’École offshore, post-diplôme à Shanghai de l’École Nationale Supérieure d’Art de Nancy, et ils ont préfiguré pendant quelques mois le programme de recherche « création & mondialisation ». De nos dialogues ont émergé chez chacun des questions, des intuitions, des propositions. Rien de très concret ni de très mesurable sur le moment, mais une dynamique à l’oeuvre, qui fait son chemin longuement, incertain mais déterminé, collectif mais singulier, autonome mais partagé, et qui produit ici où là des images ou des objets, déposant ses signes de reconnaissance et ouvrant des fenêtres sur le monde. La sérendipité, on le sait depuis peu, suite aux plus récentes recherche sur la créativité, est cette étrange propension à trouver ce que l’on ne cherche pas. Et curieusement cela se prépare et cela se travaille. C’est affaire de dispositif, d’obstination et de disponibilité. C’est la méthode de l’École offshore. Un contexte urbain parmi les plus denses et les plus mobiles de la planète, des visiteurs aussi divers et imprévus que possible, et une attention constante aux micro-détails des mutations culturelles. Mais surtout, ni plan ni de thème. Entrer pas la fenêtre. A l’ère numérique on ne pouvait rêver mieux. Si aucune des oeuvres présentées ici ne tient directement à des outils technologiques nouveaux, il est certain qu’aucun des artistes réunis à l’école offshore n’est étranger à l’écosystème culturel global que constitue désormais internet. Aucune pratique artistique ne peut ignorer aujourd’hui que l’on n’aborde plus la culture en passant des portes, en déclinant son identité et en montrant patte blanche, mais bien par effraction, en pirate anonyme, sans soucis de l’autorité ni de la légitimité. L’hétérogénéité et la liberté déconcertante des travaux présentés ici en témoigne joyeusement. Paul Devautour, coordinateur de l’École offshore.
Avec le soutien de la DRAC Lorraine, du Conseil Régional de la Lorraine, du Conseil Général de la Moselle et de la Ville de Metz.
Membre du réseau Lora
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